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LE MASSIF, POURQUOI CHERCHER AILLEURS

Par Mario Daniel,Chroniqueur plein air et accompagnateur de groupes

Souvent, on cherche bien loin ce qu’on a finalement dans sa cour. C’est un peu ce qui m’est arrivé l’hiver dernier lorsque je cherchais une destination pour une escapade de ski de trois jours avec des amis. Je regardais du côté des stations de la Nouvelle-Angleterre, et honnêtement, le fait de devoir rajouter 30 % sur la facture totale me rebutait un peu. Finalement, j’ai décidé de rester au Québec et je me suis dirigé vers Charlevoix, plus précisément au Massif. Et quelle bonne décision!

Pourtant depuis de nombreuses années, je me rends au Massif assez régulièrement pour une sortie d’un jour, mais cette fois-ci je crois que j’ai vraiment pu profiter de tous ses attraits.
Premièrement, comble du bonheur en sortant de l’hôtel le premier matin, nous avons eu le plaisir de découvrir que la voiture était enterrée sous plus de 40 cm de neige fraîche. Alors imaginez quelle journée nous avons eue…

À notre arrivée, quelques traces de chenillette seulement et presque tout le domaine skiable était recouvert de poudreuse. Quelque 770 mètres de dénivelé dans la poudre, c’est quelque chose et ça fait travailler les jambes comme on dit. Et dès que les pistes principales ont été tracées par les skieurs, nous avons alterné entre les pistes à bosses et les sous-bois qui eux étaient encore plein de neige.

Croyez-moi, la bière était particulièrement bonne en fin de journée. D’autant plus que le bar était bondé et animé par des chansonniers qui ont réussi à embarquer tout ce beau monde dans une fichue de belle fête.

Le lendemain, nous avons profité d’un soleil radieux et d’une autre facette du Massif, car presque tout le domaine skiable avait été damé à l’exception de quelques pistes expertes, ce qui nous a permis de faire une tournée presque complète de la montagne et de ses paysages fabuleux et grandioses. Et la troisième journée, vous ne me croirez pas, mais nous avons reçu encore une vingtaine de centimètres! C’est pour cette raison que je vous disais d’entrée de jeu que, souvent, nous cherchons bien loin ce qui finalement se trouve juste à côté de nous.